La civilisation égyptienne plus ancienne que supposée ?
La vision que le commun des mortels a de l'ancienne Egypte est, à l'heure actuelle, toujours basée sur un savoir daté des années 1950-1960, bien que, pour les spécialistes et égyptologues, de nombreuses découvertes ont modifié depuis cette image. En fait, ces nouvelles découvertes, et ce n'est pas qu'en égyptologie que le problème existe, ont bien du mal a sortir du cadre des réunions et même rapports scientifiques des échanges entre spécialistes. Les médias s'en font parfois l'écho, mais seul un public averti s'y intéresse en général et pour le restant, c'est oublié le lendemain d'une éventuelle diffusion médiatique... les vieilles étiquettes dans les musées ont la vie dure et c'est principalement ce que le public curieux retient bien souvent, en l'absence de mise à jour !
Si on fait un résumé de ce qui est encore de nos jour trouvable sur internet, l'Histoire de l'Egypte ancienne est assez tronquée et les choses ne sont réellement développées que sur les dynasties pharaoniques les plus connues (et étudiées) et riches en histoire. Ce n'est pas très surprenant en soit car même en regardant l'Histoire de France par exemple, on peut s'apercevoir que l'Histoire des rois mérovingiens et tout de même beaucoup moins développée (et connue il est vrai) que celle des carolingiens. En ce qui concerne l'Egypte, on a souvent comme toute première référence le fait que (je cite) : " Des galets aménagés attestent d’une présence humaine remontant à cinq cent mille ans ". 500 000 ans, ça nous amène (à priori et jusqu'à nouvelle découverte) aux Homo Erectus ou aux premiers Homo Néandertaliens archaïques. Puis, on passe directement à 4000 ans avant JC (en général) ! : " Au IVe millénaire Avant JC, apparaît la première civilisation identifiable, la civilisation nilotique, sur les sites de Badari et el-Amrah. Les populations chassées du Sahara par l’assèchement du climat s’étaient établies dans la vallée où une vie sociale s’organisa dans les villages. Les cultures badarienne et amratienne correspondent à l’apparition de l’agriculture (culture de l’orge et du blé ), de l’écriture, du premier artisanat (couteaux de silex, vases), mais aussi de nouveaux rites funéraires : les morts, désormais, sont enterrés. En fait, les nouvelles découvertes font remonter à environ 7000 à même 9000 ans l'apparition de l'agriculture et de l'élevage selon les régions, et aussi l'artisanat et les rites funéraires : c'est le néolithique, qui a précédé l'âge de bronze...
Plus tard, un peuple chamito-sémitique, les Guerzéens, vint se mêler aux populations du Nil dans la région du Fayoum. La civilisation guerzéenne étendit son influence depuis la Nubie jusqu’au Delta. Elle se caractérise notamment par un art et une technique remarquables (peinture au trait blanc sur fond lisse rosé, outils et armes). Les cités qui se constituèrent dans la vallée se regroupèrent progressivement, durant la seconde moitié du IVe millénaire, en deux royaumes, celui de Bouto, en Basse-Égypte, et celui de Hiéraconpolis, en Haute-Égypte, formant une dynastie (deux en fait !) que les archéologues ont proposé de dénommer « zéro » "...
L’histoire, proprement dite, de l’Égypte pharaonique débute avec le roi Narmer (identifié à Ménès), originaire de Hiérakonpolis, qui unifie sous son sceptre la Haute et la Basse-Égypte et installe sa capitale à This, à proximité d’Abydos. Intercesseur entre les dieux et les hommes, il ceignit la couronne blanche de la Haute-Égypte (hedjet) et la couronne rouge de la Basse-Égypte (deshret), geste que renouvelèrent les pharaons égyptiens jusqu’à la conquête d’Alexandre le Grand. Avec ses descendants, il constitue ce qu’on appelle la première dynastie d’Égypte.
Les recherches archéologiques portant sur les nécropoles d’Abydos et de Saqqarah permettent de penser que les deux dynasties thinites jetèrent les bases de la monarchie de droit divin et de l’administration centrale. Les terres furent mises en valeur grâce au développement de l’irrigation. C'est l'époque thinite (3100 à 2700 Avant JC) : 1re et 2e dynasties pharaoniques officielles...
La période la plus connue et étudiée étant la suivante, je vais m'arrêter ici pour ce petit historique, en rappelant que j'ai déjà à plusieurs reprises relayé les récentes découvertes et avis de plusieurs scientifiques ou spécialistes sur les périodes ci-dessus, avec des précisions très intéressantes, ainsi que de nouveaux questionnements et énigmes, évidemment, car cela va de pair avec les avancées scientifiques. Voici quelques liens concernant ces précédents articles, avant la suite de très récentes découvertes, qui émanent d'un scientifiques officiel et reconnu, qui ont été largement commentées dans les médias égyptiens (sur toutes les télévisions et journaux), mais curieusement très peu en occident. Et pour cause : ces nouvelles découvertes et nouvelles redatations de précédentes découvertes... remettent en question les datations des scientifiques occidentaux et une partie de l'histoire égyptienne, écrite non pas par les premiers explorateurs, qui, comme l'égyptologue français Maspero, dès 1885, affirme que les premiers textes des anciens égyptiens " étaient déjà parfaitement composés avant la 1ère dynastie ", mais par des historiens et archéologues " de salons " (et souvent très inspirés par la Franc-Maçonnerie incontournable de l'époque), qui ne semble par correspondre à une réalité de terrain mais à une réalité imaginée souvent dans des salons enfumés par des gens surtout empressés de justifier leurs bourses d'études et subventions universitaires...
http://www.sciences-faits-histoires.com/blog/archeologie/egypte-les-mysteres-des-debuts.html
Ainsi, l’archéologue français Emile Amelineau, vers 1890 trouve des preuves de l’existence d’un peuple avancé avant la 1ère dynastie officielle. Amelineau a trouvé beaucoup d’artefacts à Abydos. Le nom de ce peuple noir était Anu/Aunu. Ils sont les fondateurs des villes d’Esna (Anutseni), d’Arment (Anu Menti), de Gebelein (Anu). Ils travaillaient le métal, faisaient de l’agriculture intensive et avaient du bétail… Et des experts comme Chandler par exemple, pensent qu’Osiris, Horus, Hermes etc, étaient des Aunu. Et Anu était aussi le nom d’Osiris, et il était censé être le 4ème pharaon sur Terre, ensuite, nous savons aussi que les Grecs l’ont appelé: Onnuphris: «Le Bon». Au 20ème siècle, l'explorateur-archéologue britannique Flinders Petrie a trouvé à Abydos un document Anu fantastique: C’est une tuile de faïence où est dépeint un chef Aunu avec son nom et son adresse à Arment...
Les travaux de la comtesse ethnologue et archéologue Marcelle Weissen-Szumlanska et ses publications à la moitié du 20ème siècle sont à ce titre remarquables, notamment dans ses ouvrages " Origines Atlantiques des anciens égyptiens " (1965) ou encore " Les Hommes Rouges ". En effet, elle est la première a redécouvrir et suivre les anciennes routes partant de l'Océan atlantique, c'est à dire du Maroc et des îles Canaries jusqu'au Nil. Ses hypothèses sont bien sûr discutables, mais ses voyages et ses descriptions apportent du moulin à son travail... d'autant plus que nombre de ses découvertes, mentionnées dans ses livres, ont été attestées et même "redécouvertes" depuis, et même parfois attribuées à d'autres. Il faut dire que la scientifique femme a eu beaucoup de mal à se faire entendre, évidemment, dans un univers où l'archéologie et l'exploration était surtout du domaine masculin...
A ce titre, elle mérite d'être citée, car elle a bien effectué ce long voyage à la fin des années 50, pour vérifier la valeur des textes antiques (par exemple les textes de Menethon et d'Homère) ainsi que les propos d’Hérodote. En fait, ses conclusions sont étonnantes car Marcelle Weissen-Szumlanska déduit que la civilisation du Nil remonte à environ 10 000 à 12 000 années. Explorant le Sud marocain, elle reconnut, du cap Draa jusqu'à Reggane, le tracé de la piste des grands nomades continuant la route impériale de la carte d'Hérodote. Cette route, qui va de Djerba, en Tunisie, au lac Tritonis, aurait été " celIe qu'empruntaient les Atlantes avant le déluge pour commercer avec l'Égypte "... Mais il y a aussi la préface du Dr M. Martiny (extraits) :

Al ayn nawamis (Nawamis Al Ayn) - Les Nawamis ont été utilisés comme des tombes à l'âge du bronze, mais ont-ils été des habitations préhistoriques à l'origine, en certains endroits ?
Nations unies: ces 4 pays africains qui ne font plus partie des États les moins avancés

Du nouveau chez les pays africains ayant réussi à quitter le groupe des pays les moins avancés (PMA). Sao Tomé-et-Principe vient de franchir une étape historique en devenant le 8ème pays à sortir de la catégorie des pays les moins avancés (PMA) établie par l’ONU. À l’échelle africaine, il s’agit du 4ème pays. Après le Botswana en décembre 1994, le Cap-Vert en décembre 2007 et la Guinée équatoriale en juin 2017, Sao Tomé-et-Principe, petite nation insulaire d’Afrique centrale, rejoint les rangs d’une poignée d’États ayant réussi à émerger de ce statut réservé aux économies les plus vulnérables.
Lire aussi : Qui sont les États africains dont les compagnies aériennes sont blacklistées par l’Union européenne
Qu’est-ce qu’un PMA? Il s’agit d’une classification onusienne englobant les pays confrontés à des défis structurels majeurs au développement en raison de leur faible revenu par habitant, de leurs ressources humaines limitées et de leur forte vulnérabilité économique et environnementale. En 2024, 45 pays dont 33 africains figurent sur cette liste.
Pour Sao Tomé-et-Principe, cette «graduation» récompense des progrès économiques, sociaux et humains notables. Entre 2020 et 2022, son revenu national brut par habitant a dépassé les 2.271 dollars, bien au-delà du seuil de sortie fixé à 1.306 dollars. Son indice de «capital humain», mesurant l’éducation et la santé, a bondi à 91,4 contre un seuil requis de 66.
«Cette avancée est un témoignage des accomplissements économiques du pays, mais son développement futur n’est pas sans défis», nuance toutefois la CNUCED, agence de l’ONU chargée du commerce et du développement. Pour cause, l’archipel demeure tributaire de ses exportations de cacao et vulnérable à la dette et aux chocs climatiques.
Fin de l’aide concessionnelle
Au-delà du symbole fort, cette «graduation» implique en effet de lourdes responsabilités. L’ancien PMA pourrait voir son accès à certains mécanismes internationaux d’aide, comme les préférences commerciales ou le financement concessionnel, se réduire. «Le pays a donc besoin d’une approche stratégique pour gérer efficacement cette transition et en atténuer les impacts négatifs sur son économie», prévient la CNUCED, qui compte d’ailleurs poursuivre son assistance technique. Un défi que les trois autres pays africains «diplômés» ont également dû relever: le Botswana, le Cap-Vert, et la Guinée équatoriale. Le Bhoutan, le Vanuatu, les îles Samoa et les Maldives font aussi partie de ce club fermé. Mais eux ne sont pas africains.
Les trois critères de sortie
Pour y accéder, la procédure onusienne est rigoureuse et s’appuie sur trois critères clés évalués tous les trois ans: le revenu national brut par habitant, l’indice de capital humain (santé, éducation) et l’indice de vulnérabilité économique et environnementale. Un pays doit franchir au moins deux de ces trois seuils de «graduation» pendant deux cycles consécutifs pour être éligible, à moins d’avoir un revenu par habitant plus de trois fois supérieur à la limite haute.

Note conceptuelle pour le lancement de la chaire « Renaissance Africaine»
(ICESCO-UCAD)
Ici à Renaissance Africaine , nous offrons à nos étudiants un environnement d'apprentissage complet, au soutien académique et aux services éducatifs riches. Depuis son ouverture en 2000, Renaissance Africaine transmet ses connaissance aux étudiants du monde entier. Notre corps enseignant fera tout son possible pour donner aux étudiants les outils nécessaires à leur épanouissement et à leur réussite.
À Renaissance Africaine , nous sommes convaincus que notre campus fait partie intégrante de la communauté de Paris. Nous visons l'excellence en offrant des cursus attrayants ainsi que de nombreuses opportunités extra-scolaires. Pour en savoir plus, contactez-nous
Le choix du Sénégal et de l’UCAD est justifié
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Le rôle et la place d’institutions scolaires et universitaires de référence (Ecole Normale William Ponty, UCAD entre autres) dans l’élaboration du concept;
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Le rôle et la place d’intellectuels sénégalais (Alioune Diop, Léopold Sédar Senghor, Cheikh Anta Diop, Abdoulaye Wade, Amadou Mahtar MBow, etc.) dans la (ré)formulation du concept;
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L’appui et les conseils aux porteurs du projet par la Fondation UCAD qui forte son réseau d’alumni s’active à œuvrer au rayonnement de l’UCAD;
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Le soutien apporté au projet par le Directeur de la Coopération de l’UCAD, l’Institut des Droits Humains et de la Paix (IPDH), l’Institut Fondamental de l’Afrique Noire (IFAN) de l’UCAD et les autres démembrement de l’UCAD;
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