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Note Conceptuelle

L’idée, puis le projet, d’une chaire de la Renaissance Africaine à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) est une proposition qui a été faite en Novembre 2020 par l’ICESCO (Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture) à l’UCAD.

I / Partenariat prometteur

            La proposition qui a été faite par l’organisation internationale dans un contexte de crises multiformes, aussi bien en Afrique que dans le reste du monde,  a été acceptée par la structure d’accueil de l’UCAD, le 31 Mars 2021

 

            Le processus qui a été facilité par le professeur  Babacar Diop Buuba  enseignant chercheur en histoire des civilisation anciennes, professeur titulaire de classe exceptionnelle.Il est Président de l’Association Panafricaine pour Alphabétisation et l’Education des Adultes et coordonnateur adjoint du Projet d’Histoire Générale du Sénégal.

 

            L’accord a été signé le 23 Juin 2021 par les deux institutions partenaires qui, dans leurs visions, missions et plans d’action consacrent une place importante à l’enseignement, la recherche, l’innovation, la solidarité, le partenariat, le rayonnement international

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Colloque de Yamoussoukro

La Renaissance Africaine pour la libération, le développement, la paix durables en Afrique: Dialogue des générations des genres, des espaces

I / Renaissance et Education

         Dans un ouvrage bien documenté, illustré avec des témoignages pertinents sur l’intéressante histoire de l’Ecole William Ponty qui a formé un certain nombre de cadres, intellectuels africains de l’espace francophone à l’époque coloniale  et postcoloniale, nous avons pu relever un titre qui peut nous servir d’introduction

«Le samedi 8 décembre 1951 en fin d’après midi j’arrivai à Ponty en compagnie de mon inséparable ami Amadou Alassane Bousso . Ce que je découvris alors était simple merveilleux.

Une sorte de village de vacances avec une belle végétation composée d’arbres, notamment de manguiers et de toutes sortes de plantes ornementales, le tout procurant une indicible sensation de fraîcheur et de sérénité.

 

Le 14 janvier 1954, ce fut le tour du gouverneur Général de l’AOF lui-même, BERNARD CORNUT-GENTILLE de visiter l’école.

Mais Ponty, c’était surtout un esprit, une manière toute particulière d’être et de vivre. C’était d’abord concentrée dans un espace de quelques hectares, toute l’Afrique Occidentale Française car ils étaient tous là, Sénégalais, Mauritaniens, Guinéens, Soudanais, Ivoiriens, Dahoméens, Nigériens, Voltaïques fraternellement unis et s’enrichissant de leurs différences dans une sorte de merveilleuse osmose.

Ponty c’était le culte du travail bien fait, de la précision et de la rigueur, le culte de l’excellence  sous la conduite ferme et vigilante de maître d’une bienveillante exigence. Ponty c’était enfin l’éducation à la liberté car c’est à Ponty  que nous avons appris, que moi personnellement j’ai surtout appris à être véritablement libre, c’est-à-dire à assumer les contraintes de la liberté.

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